Ce communiqué à été partiellement repris dans la presse (merci au Journal de Vitré). Nous le publions ici en intégralité.

Nous déplorons la fermeture d’une classe à l’école Jean 23, mais celle-ci nous semble ponctuelle et ne pas remettre en cause l’avenir de cette école compte-tenu de sa situation géographique. Par contre nos craintes sont malheureusement confirmées : les deux écoles publiques du centre-ville de Vitré subissent à nouveau une suppression de classe. C’est la deuxième en trois ans pour chacune de ces deux écoles. Contrairement à certains discours, cela n’est pas uniquement due à la démographie car sur la durée, les effectifs scolaires (privé+public) sont stables à Vitré : la baisse des naissances étant compensée par un solde migratoire positif. Il est évident depuis de nombreuses années que la répartition des écoles publiques sur le territoire de la commune est problématique. L’école du château est difficilement accessible, quel que soit le mode de transport, depuis le Nord. Il est également évident que le bâtiment qui héberge cette école est vétuste, hors norme et non évolutif. Le rapport de diagnostic de l’ABS (Analyse des Besoins Sociaux) de la ville confirme que le développement des dernières années et l’installation des familles et des jeunes, a été particulièrement dynamique au Nord. L’évolution de l’école Notre-Dame le démontre. Au-delà des questions d’équité et de liberté de choix que cela pose, il est clair que cette petite école privée ne pourra absorber ce dynamisme seule, surtout si on prend en compte les 700 logements qui vont sortir de terre dans la ZAC des Ormeaux et le fait que seules deux communes situées au nord de Vitré disposent d’une école publique. En conclusion, il est indiscutable, depuis plusieurs années, qu’une école publique doit être installée à proximité des familles du Nord de Vitré et que l’école du château n’a pas d’avenir à son emplacement actuel, engoncée dans un bâtiment vétuste, enclavée dans la vieille ville, si près de l’école Pierre Lemaître. Son déménagement au Nord, dans un bâtiment neuf, écologique et accessible à pied ou à vélo est donc une évidence que la majorité actuelle (de même que la précédente) refuse d’admettre, préférant dépenser l’argent du contribuable dans la vidéosurveillance ou du bitume. Tripatouiller la carte scolaire tous les deux ans, en mode réactif, ne résout pas le problème de fond qui vient de l’absence de vision globale de la majorité sur l’éducation. Les enfants devraient être la priorité numéro un de toutes nos politiques publiques, à Vitré comme ailleurs.

Nous vous renvoyons vers notre dossier complet sur ce sujet : https://www.avec-vitre.fr/une-ecole-au-nord/